Du 1er au 2 septembre 2025, une délégation de dirigeants européens s’est rendue à Pékin pour saluer l’ouverture économique de la Chine vers l’Est. Au cœur des discussions : le renforcement des échanges commerciaux, la transition énergétique et la coopération numérique face aux défis géopolitiques.
Un message d’ouverture
Plusieurs responsables de premier plan, dont Charles Michel, président du Conseil européen, et Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, ont mis en avant la volonté commune de diversifier les partenariats internationaux. Ces chefs de gouvernement ont loué la stratégie chinoise visant à renforcer les liaisons économiques entre l’Asie et l’Europe, un projet pilier de la nouvelle Route de la soie.
Concessions réciproques
Les discussions ont également porté sur les attentes européennes : accès équitable aux marchés, protection des droits de propriété intellectuelle et soutien aux petites et moyennes entreprises. L’Union européenne a formulé des demandes précises :
- Suppression progressive des barrières tarifaires sur les produits durables
- Renforcement de la transparence pour les entreprises européennes en Chine
- Partenariats dans le secteur des technologies vertes et des énergies renouvelables
Points d’achoppement
Si le ton est resté globalement positif, certaines divergences sont réapparues. Les questions relatives aux droits de l’homme dans la région du Xinjiang et la situation à Taïwan ont été évoquées sans aboutir à un consensus. Des ONG européennes dénoncent une approche jugée trop complaisante face aux pratiques de Pékin.
Enjeux pour l’Europe
Ce déplacement intervient à un moment où l’Union cherche à affirmer sa souveraineté économique. Au regard des tensions internationales, l’ouverture vers l’Est est perçue comme une opportunité pour diversifier les sources d’approvisionnement tout en renforçant la résilience industrielle du continent.
Impact sur la Nouvelle-Aquitaine
Pour la région Nouvelle-Aquitaine, l’intensification des échanges avec la Chine pourrait offrir de nouvelles opportunités aux viticulteurs et aux fabricants locaux. Les entreprises exportatrices de Bordeaux et de la façade atlantique espèrent consolider leur position sur le marché asiatique. Toutefois, certains acteurs restent prudents face à la concurrence accrue et aux défis logistiques.