Policier mis en examen pour viol sur une touriste à Marseille

Un policier a été mis en examen pour viol et agression sexuelle après la plainte déposée par une touriste britannique de 37 ans, a annoncé le parquet de Marseille. Les faits se seraient déroulés alors que la victime était menottée à l’arrière d’une voiture de police, après son interpellation pour ivresse publique.

Les faits et la plainte

La plaignante s’est présentée au commissariat de La Ciotat le 10 septembre pour dénoncer des faits qui auraient eu lieu la nuit précédente, selon le parquet. Elle indique avoir été transportée au commissariat pour ivresse publique et manifeste, menottée à la banquette arrière d’un véhicule de police et encadrée par deux agents. Dans sa plainte, elle accuse l’un des policiers de l’avoir embrassée et d’avoir procédé à une pénétration digitale.

La victime a été prise en charge par une association d’aide aux victimes.

Procédure judiciaire

Suite à la plainte, les trois policiers de l’équipage ont été placés en garde à vue. Deux jours plus tard, ils ont été déférés devant un juge d’instruction.

  • Un policier a été mis en examen pour « viol et agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui conférait sa fonction » et placé en détention provisoire.
  • Un second agent a été mis en examen pour « abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité physique d’une personne » et placé sous contrôle judiciaire.
  • Le troisième membre de l’équipage a été placé sous le statut de témoin assisté.

L’enquête a également été confiée à l’IGPN, la police des polices, saisie pour établir les responsabilités.

Contexte et réactions

Le parquet de Marseille a confirmé les mises en examen et la détention provisoire du principal mis en cause. Aucune autre précision n’a été communiquée sur l’état de l’enquête ou les éléments recueillis lors des auditions, dans le respect des procédures en cours.

Cette affaire, qui se déroule dans la métropole de Marseille, soulève de nouvelles questions sur le comportement de certains agents en intervention et sur les garanties de protection des personnes placées en garde à vue. Le recours à l’IGPN indique que l’institution souhaite apporter un examen interne rigoureux des faits allégués.

Suite de la procédure

Les suites judiciaires dépendront des investigations du magistrat instructeur et des conclusions de l’IGPN. La mise en examen et la détention provisoire traduisent la gravité des accusations mais n’équivalent pas à une condamnation. Le dossier suit désormais son cours devant la justice.

Nous rappelons que la présomption d’innocence s’applique jusqu’à la décision définitive des tribunaux.

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