Procès Jubillar à Albi : 60 places, 300 journalistes, horaires stricts

Albi – Le procès de Cédric Jubillar, prévu du 22 septembre au 17 octobre au palais de justice d’Albi, fera l’objet d’une organisation particulière face à l’important engouement médiatique et public. Les magistrats de la cour d’appel de Toulouse ont détaillé mercredi les mesures destinées à garantir le bon déroulement des débats.

Une audience très attendue, des places limitées

Le procureur général Nicolas Jacquet a prévenu que la manifestation d’intérêt serait forte et que toutes les personnes souhaitant assister aux débats ne pourraient pas être accueillies. Une soixantaine de places seront réservées au public dans la salle d’audience. Pour les professionnels des médias, quelque trois cents journalistes ont été accrédités.

Pour faire face à l’afflux, une salle de retransmission a été aménagée au sein du tribunal, à proximité de la salle de la cour d’assises. Les organisateurs indiquent que de nombreuses réunions préparatoires ont eu lieu afin d’assurer un cadre propice à des débats sereins.

Horaires impératifs et règles strictes

Les magistrats ont fixé des règles précises d’accès et de comportement. Le procès commencera chaque jour à partir de 9 h 00. Les entrées seront possibles le matin de 08 h 15 à 08 h 45 et l’après-midi de 13 h 15 à 13 h 45, dans la limite des places disponibles. Toute sortie du public sera définitive afin d’éviter des allées et venues susceptibles de perturber l’audience.

Il est en outre rappelé qu’il est strictement interdit d’enregistrer, de fixer ou de transmettre la parole ou l’image des audiences. En cas d’infraction, le matériel sera confisqué et l’auteur s’expose à une amende pouvant atteindre 18 000 euros.

Contexte de l’affaire

Le procès s’ouvre quatre ans après la disparition de Delphine Jubillar. L’enquête et les débats sont marqués par des éléments complexes: pas de corps retrouvé, pas de témoin direct et aucune aveu de la part de l’accusé. Cédric Jubillar clame son innocence.

La publicité des débats est cependant assurée, ont tenu à souligner les magistrats. L’objectif affiché est de concilier le droit du public et des médias à l’information avec la nécessité d’une tenue ordonnée et sereine du procès.

Ce qu’il faut retenir

  • Durée du procès: du 22 septembre au 17 octobre.
  • Places publiques limitées: environ 60 places en salle.
  • Environ 300 journalistes accrédités et une salle de retransmission mise en place.
  • Horaires d’entrée stricts: 08 h 15-08 h 45 et 13 h 15-13 h 45.
  • Interdiction formelle d’enregistrement, sanctionnée par une amende de 18 000 euros.

Face à un dossier qui n’a cessé d’alimenter l’attention médiatique et l’opinion publique, la juridiction met en place des règles et des dispositifs visant à préserver la sérénité des débats tout en garantissant l’accès à l’information.

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