Saint-Étienne. L’ancien co-président de l’AS Saint-Étienne, Roland Romeyer, fait l’objet de deux plaintes pour harcèlement et outrages sexistes, a rapporté Le Progrès. Une enquête a été ouverte à la fin juin 2025 pour « harcèlement et outrages sexistes, aggravés par le lien hiérarchique ou la minorité ».
Les faits
Les plaintes portent sur des faits reprochés à M. Romeyer alors qu’il occupait la fonction de co-président du club. Selon les informations publiées, les signalements concernent deux salariées de l’AS Saint-Étienne. Des témoignages anonymes auraient été recueillis par les enquêteurs, et un audit interne a été mené par le club auprès de ses employés.
Réactions du club et de l’intéressé
Dans un communiqué, la direction de l’ASSE a déclaré condamner « toute forme de violence et de comportement inapproprié, tant sur le terrain qu’en dehors ». Le club indique également qu’il « laisse la justice suivre son cours et coopère pleinement avec le ministère public ».
Interrogé par Le Progrès, Roland Romeyer a exprimé sa surprise face à ces plaintes : « Je suis très surpris d’apprendre que je fais l’objet de deux plaintes. Personne ne m’a prévenu et surtout personne ne m’a interrogé. Je tombe des nues », a-t-il déclaré.
Contexte
Roland Romeyer a été co-président de l’AS Saint-Étienne aux côtés de Bernard Caïazzo de 2006 à 2014 et reste une personnalité connue du club. Les plaintes et l’enquête judiciaire relancent l’attention sur la gouvernance et les pratiques internes des clubs professionnels, alors que l’ASSE a connu plusieurs évolutions de direction et de propriété au cours des dernières années.
Ce qu’on sait
- Fin juin 2025 : ouverture d’une enquête pour harcèlement et outrages sexistes.
- Deux plaintes déposées, visant des faits commis envers deux salariées du club.
- Des témoignages anonymes et un audit interne auraient été recueillis.
- Le club affirme coopérer avec la justice ; M. Romeyer se dit surpris.
La procédure étant en cours, les éléments publiés à ce stade proviennent des plaintes et des informations dévoilées par la presse locale. Nouvelles d’Aquitaine relaie les faits tels qu’ils ont été signalés par les sources citées, sans interprétation supplémentaire.