Reims, 15 septembre 2025. Sept policiers, alors en dehors de tout service, ont été agressés dans la nuit de samedi à dimanche en centre‑ville, à proximité immédiate du commissariat de Reims. Deux personnes ont été placées en garde à vue, a indiqué le parquet de Reims qui a ouvert une enquête.
Les faits
Les violences se seraient déroulées en deux temps, selon le syndicat policier Un1té Champagne‑Ardenne : une première altercation entre 23 h et 23 h 30 à quelques mètres du commissariat, puis une seconde vers 1 h du matin. Les circonstances exactes restent à préciser par les enquêteurs.
Blessures et prise en charge
Le parquet qualifie l’agression de « très violente ». D’après le syndicat, l’un des policiers a subi une fracture du nez et un autre a été transporté à l’hôpital pour une blessure à la cheville. Les sept agents étaient hors service au moment des faits.
Enquête et élément de motivation
Deux personnes ont été placées en garde à vue. L’enquête doit notamment déterminer si les policiers ont été pris pour cibles en raison de leur fonction. Le parquet de Reims estime qu’un tel lien est « raisonnablement probable compte tenu de l’emplacement » de l’agression, à proximité immédiate du commissariat.
Réactions
Le syndicat Un1té Champagne‑Ardenne a alerté sur les réseaux sociaux et dénoncé la violence de l’agression. Le maire de Reims, Arnaud Robinet, a exprimé son soutien aux policiers sur les réseaux sociaux : « Tout mon soutien aux policiers qui ont été lâchement agressés hier soir à Reims. L’émotion ne doit pas nous faire perdre la retenue nécessaire dans le cadre d’une enquête en cours. »
- Localisation : centre‑ville de Reims, à proximité du commissariat.
- Victimes : sept policiers hors service.
- Mesures prises : deux personnes en garde à vue, enquête ouverte par le parquet de Reims.
- Victimes blessées : un policier avec nez fracturé, un autre hospitalisé pour une cheville blessée.
Les investigations se poursuivent pour reconstituer précisément le déroulé des faits et établir les responsabilités. Toute personne disposant d’informations est invitée à contacter les services enquêteurs.
