Séquestration à Paris : un associé écroué pour violences liées au trading

Un homme de 28 ans a été mis en examen et écroué le 5 septembre à Paris, soupçonné d’avoir organisé la séquestration et les violences infligées fin août à un associé sur fond de dettes liées au trading, ont indiqué des sources judiciaires.

Les faits

La victime a déposé plainte le 27 août, déclarant avoir été séquestrée la nuit précédente dans le 10e arrondissement de Paris. Selon la plainte, trois individus l’ont retenue de force après l’avoir attirée dans un appartement où deux hommes cagoulés l’auraient agressé. Il relate des violences physiques, des étranglements avec une ceinture jusqu’à l’évanouissement et des menaces de mort proférées avec une arme de poing.

  • La victime affirme que des menaces ont également visé sa femme enceinte et sa fille.
  • Elle dit qu’un de ses geôliers lui a « pris le petit doigt avec une pince » ; le médecin a constaté des lésions superficielles et prescrit trois jours d’ITT.
  • Les ravisseurs auraient demandé un paiement aux proches de la victime, sans résultat; la victime aurait ensuite été relâchée après promesse de verser de l’argent le lendemain.

Enquête et mise en examen

Interpellé mardi, l’homme mis en cause a d’abord été présenté comme un « ami » et « associé » de la victime. Lors de son audition, il a affirmé que la victime lui devait 30 000 euros au titre d’investissements dans le trading. La victime conteste ce montant, selon la source proche du dossier.

Le mis en examen, âgé de 28 ans, possède un casier judiciaire comportant une douzaine de condamnations, notamment pour des infractions liées aux stupéfiants. Après sa garde à vue, il a été mis en examen et placé en détention provisoire le 5 septembre. Deux proches placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête ont été remis en liberté sans poursuites.

Contexte financier

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que la victime serait fortement endettée auprès de plusieurs personnes. Les enquêteurs cherchent à établir si la séquestration et les violences ont pour origine directe ces dettes et à retracer les liens financiers entre les protagonistes, notamment les modalités de versement réclamées par les ravisseurs (virement éventuel vers le compte de la compagne de l’associé mis en cause).

Le dossier reste entre les mains du parquet de Paris, qui poursuit les investigations. L’avocat du mis en cause, Me Antoine Ory, n’a pas souhaité faire de commentaire, selon la même source.

Sources : SudOuest.fr avec AFP; informations corroborées par Le Parisien citées par les sources judiciaires.

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