Slimane condamné à 10 000 € pour harcèlement à Saint‑Étienne

Le chanteur Slimane a été condamné mardi par le tribunal judiciaire de Saint‑Étienne à une amende de 10 000 euros pour des faits de harcèlement commis via un support numérique, a indiqué le parquet. Le jugement, rendu dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), prévoit 3 000 euros avec sursis.

La condamnation

Le tribunal a retenu des faits survenus le 17 décembre 2023 au Zénith de Saint‑Étienne, lors d’un concert. La décision sanctionne un harcèlement transmis par un moyen électronique, selon le parquet stéphanois. L’information judiciaire et la procédure ont été précisées au fil des convocations et de l’instruction préliminaire.

Les faits reprochés et les plaintes

Deux techniciens de la tournée avaient déposé plainte après les incidents, qui se seraient déroulés à l’issue du concert. Selon l’avocate des plaignants, Me Anne‑Sophie Charrieras, plusieurs témoins auraient assisté aux faits et certains auraient filmé la scène avec leur smartphone.

  • 17 décembre 2023 : date des faits signalés, au Zénith de Saint‑Étienne.
  • Fin octobre 2024 : dépôt de la première plainte pour harcèlement sexuel par un technicien.
  • 18 novembre 2024 : dépôt d’une seconde plainte, visant des faits de nature sexuelle lors de la même soirée.
  • Été 2025 : nouvelle convocation du chanteur par la police stéphanoise dans le cadre de l’enquête préliminaire.

Enquête et suites

La cheffe du parquet de Saint‑Étienne, Anne Gache, a précisé que l’enquête « n’a pas permis de caractériser les autres plaintes déposées », lesquelles ont été classées sans suite. Le prononcé de l’amende clôt ainsi, pour l’instant, la procédure pénale liée à la qualification retenue lors de la CRPC.

Le chanteur, âgé de 35 ans, faisait l’objet d’enquêtes pour des faits d’agression et de harcèlement sexuel. Le tribunal a finalement appliqué la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité pour les faits précis de harcèlement commis via un support électronique.

Cette décision judiciaire intervient après une série de dépôts de plaintes et plusieurs étapes d’information judiciaire. Les éléments filmiques et les témoignages cités par les plaignants ont été mentionnés au cours de l’instruction, mais seules certaines accusations ont donné lieu à une condamnation pénale.

Contexte : l’affaire avait suscité une attention médiatique depuis la révélation des premières plaintes, en partie en raison du statut public de l’artiste et du lieu public où les faits sont supposés s’être produits.

La présente rédaction se tient aux éléments communiqués par le parquet et les parties au moment du jugement et ne rapporte que les faits établis par la décision du tribunal de Saint‑Étienne.

Tags

Partagez cette article :

Recevez gratuitement tous les matins à 7H votre journal par email ! Désabonnez-vous quand vous le souhaitez.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore