Soueida : druzes d’Israël dénoncent le massacre de leurs cousins

À Tel-Aviv, Haïfa et dans plusieurs localités druzes d’Israël, l’inquiétude est à son comble. Depuis les récents « massacres » rapportés à Soueida, en Syrie, la communauté druze de l’autre côté de la frontière observe, impuissante, le sort de ses frères d’âme.

Une communauté en émoi en Israël

Des vigiles ont été organisées devant la Knesset et sur la place Lamdan de Haïfa. Les participants brandissaient des drapeaux druzes et des pancartes « Sauvez Soueida ». “Nos frères sont exterminés, et le monde détourne le regard”, déplore un représentant druze, venu témoigner de sa colère et de sa peur. Plusieurs familles craignent pour leurs proches restés dans le Sud syrien, où les attaques meurtrières se multiplient.

Silence international pointé du doigt

Alors que le conflit israélo-palestinien monopolise l’attention médiatique, les druzes dénoncent une sélectivité humanitaire. À leurs yeux, ni les grandes puissances ni les organisations internationales ne semblent prêtes à s’émouvoir du sort des minorités syriennes. Les appels de députés druzes à Jérusalem pour faciliter l’acheminement d’aide humanitaire restent, pour l’instant, sans réponse officielle.

  • Contexte dramatique : une trentaine de civils druzes tués selon les ONG locales.
  • Mobilisation : prières publiques et manifestations pacifiques en Israël.
  • Appels politiques : pétitions déposées auprès du gouvernement israélien.

Vers une solidarité renforcée ?

Plusieurs associations druzes d’Israël ont lancé une campagne de dons pour financer l’envoi de médicaments et de vivres. Des initiatives citoyennes fleurissent également sur les réseaux sociaux, où le hashtag #SaveDruze insiste sur la responsabilité morale de la communauté internationale.

Si le gouvernement israélien garde officiellement le silence, des voix progressent sur la scène parlementaire. Certains députés de la coalition au pouvoir appellent à lever les obstacles bureaucratiques pour permettre à l’aide de franchir la frontière syrienne. Pour la communauté druze, chaque signature compte dans cette course contre la montre pour sauver Soueida.

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