Contexte des cérémonies en mer de Chine méridionale
Ce mercredi, Taïwan a exprimé sa vive opposition aux récentes cérémonies organisées par la Chine sur plusieurs récifs et îlots disputés en mer de Chine méridionale. Pékin avait mis en scène des levées de drapeaux et des commémorations officielles pour célébrer l’anniversaire de la fondation du Parti communiste, provoquant une nouvelle tension diplomatique avec Taipei.
Les points clés de la polémique
- Levée de drapeau chinois sur des récifs administrés par Taïwan.
- Discours de fonctionnaires chinois revendiquant la souveraineté intégrale de la « mer intérieure ».
- Manœuvres navales conjointes autour des zones contestées.
- Protestations formelles de Taïwan auprès des ambassades occidentales.
Réactions officielles à Taipei
Le Premier ministre taïwanais a qualifié ces cérémonies de « provocations intolérables » et rappelé le droit de Taïwan à assurer la sécurité de ses eaux territoriales. Le ministère de la Défense a annoncé un renforcement de la surveillance maritime, avec des patrouilles plus fréquentes autour des îlots de Pratas et du récif de Scarborough.
Un signal pour la communauté internationale
En condamnant ces gestes symboliques, Taïwan cherche à mobiliser ses partenaires, dont les États-Unis et le Japon, inquiétés par l’expansionnisme chinois en Asie-Pacifique. Plusieurs députés européens ont d’ores et déjà appelé à des sanctions ciblées contre Pékin si ces « démonstrations de force » se poursuivent.
Enjeux de souveraineté et d’équilibre régional
Pour Taipei, la bataille est autant diplomatique que militaire. Dans un contexte où Pékin multiplie les gestes unilatéraux, chaque cérémonie sur des rochers ou atolls devient un enjeu de légitimité. Les observateurs estiment que la Chine veut normaliser ses revendications territoriales en les banalisant par des fêtes nationales sur sites disputés.
Face à cette stratégie, Taïwan affiche sa détermination à défendre son droit à l’autodétermination et à protéger ses installations de pêche. Dans les semaines à venir, les autorités locales prévoient d’intensifier la coopération avec les alliés régionaux pour dissuader toute nouvelle tentative de « sinisation » forcée.