Trafic de chemsex à Liposthey : Hollandais de 70 ans interpellé

Liposthey (Landes) — Lors d’un contrôle routier jeudi 25 septembre, les douaniers d’Arcachon ont arrêté un ressortissant hollandais de 70 ans et découvert dans sa caravane des quantités de produits utilisés pour le chemsex, notamment du GHB et du 3‑MMC. L’homme a été placé en garde à vue et est suspecté de trafic de stupéfiants.

Contrôle routier et découverte

Le contrôle mené par les services de la douane s’est déroulé à Liposthey, dans le nord des Landes. À l’occasion de la fouille de la caravane, les agents ont saisi plusieurs conditionnements contenant des produits utilisés pour intensifier les rapports sexuels dans le cadre du chemsex. Ces substances, potentiellement dangereuses, ont conduit les douaniers à privilégier l’hypothèse d’un trafic plutôt que d’une simple consommation personnelle.

Ce que disent les enquêteurs et le mis en cause

Le septuagénaire a affirmé aux autorités qu’il s’agissait d’une consommation personnelle. Les douaniers, en revanche, estiment que les volumes découverts sont incompatibles avec un usage strictement individuel et ont engagé des procédures pour trafic de stupéfiants.

Suite judiciaire

  • Le mis en cause a été placé en garde à vue à l’issue du contrôle.
  • Il devait être présenté à un magistrat le samedi 27 septembre, indique la procédure rapportée par la préfecture.
  • Selon le calendrier judiciaire mentionné dans la dépêche d’origine, une comparution immédiate était prévue mardi 30 septembre.

Le phénomène du chemsex

Le chemsex désigne l’usage de drogues spécifiques dans le but d’intensifier et prolonger les relations sexuelles. Parmi les substances fréquemment citées figurent le GHB (gamma‑hydroxybutyrate) et des cathinones synthétiques telles que le 3‑MMC. Ces produits comportent des risques sérieux pour la santé et sont au centre d’un trafic ciblé par les forces de l’ordre.

L’enquête ouverte par la douane vise à préciser l’origine des produits, les modalités d’approvisionnement et l’existence éventuelle de réseaux. Les saisies seront analysées et des investigations complémentaires menées pour déterminer si d’autres individus sont impliqués.

Une information judiciaire pourrait être ouverte en fonction des résultats des premières auditions et des analyses toxicologiques. La procédure se poursuivra désormais sous l’autorité du parquet compétent.

Lire aussi : le chemsex, un phénomène surveillé par les services de santé et de police en France en raison des risques sanitaires et de la multiplication des trafics ciblés.

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