Charente-Maritime — Le mouvement social «Bloquons tout», mobilisé ce mercredi 10 septembre, a donné lieu à trois interpellations dans le département, a constaté la presse locale. Les cortèges, organisés à La Rochelle, Rochefort et Saintes, ont rassemblé environ 1 500 manifestants selon les premiers bilans.
Faits saillants et lieux des interpellations
Les forces de l’ordre ont été fortement mobilisées pour encadrer les rassemblements et assurer la circulation. Malgré la présence importante de policiers, la journée n’a pas connu de débordements généralisés. Trois personnes ont toutefois été interpellées dans des circonstances distinctes :
- Saintes : un manifestant, décrit comme cagoulé et venu du secteur de la Brûlerie, a été interpellé après avoir refusé de décliner son identité aux agents.
- La Rochelle : un homme de 24 ans, éducateur de profession, fera l’objet d’une composition pénale pour avoir tagué au feutre noir la mention «ACAB» sur un abribus.
- Puilboreau : un jeune de 23 ans a été placé en garde à vue aux alentours de 14 h 30, visé pour entrave à la circulation et rébellion.
Déroulé des manifestations
À La Rochelle, le cortège parti du quartier de Mireuil a rassemblé entre 600 et 800 personnes dès la matinée, selon des témoins. Les manifestations dans le département ont pris des formes diverses : rassemblements statiques, défilés dans le centre-ville et actions visant ponctuellement la circulation. Les autorités ont déployé un important dispositif policier pour éviter toute perturbation majeure.
Les autres rassemblements à Rochefort et Saintes ont regroupé le reste des manifestants, portant le total départemental à environ 1 500 personnes. Les organisateurs du mouvement, qui proteste contre plusieurs mesures nationales et locales, n’ont pas été cités dans les comptes rendus officiels consultés.
Conséquences et poursuites
Les deux procédures signalées — composition pénale pour le tagueur à La Rochelle et garde à vue pour entrave et rébellion à Puilboreau — devraient se traduire par des suites judiciaires locales. Le refus d’identification à Saintes a motivé une mesure d’interpellation sur place. Les autorités locales n’ont pas communiqué de bilan chiffré des interpellations au-delà de ces trois cas.
La journée illustre la tension persistante autour des mouvements de contestation sociale dans le département, tout en montrant qu’une forte présence policière peut limiter les incidents majeurs.
