À la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le 23 septembre 2025, le président des États-Unis a prononcé un long discours axé sur la souveraineté nationale, la sécurité et l’économie. Donald Trump a présenté son bilan après huit mois de mandat et exposé ses priorités internationales, tout en fustigeant le fonctionnement actuel des Nations unies.
Les axes principaux développés par le président
- Économie : Trump a déclaré que les États-Unis vivent « l’âge d’or » économique, citant la reprise de la croissance, la hausse du marché boursier et une baisse des prix de l’énergie, de l’essence et de l’inflation. Il a assuré que d’importants flux d’investissements étrangers — selon lui 17 000 milliards de dollars en huit mois — affluaient vers l’Amérique.
- Frontières et immigration : il a affirmé avoir mis fin à ce qu’il appelle une « invasion » à la frontière sud et a vanté des mesures de détention et d’expulsion qu’il dit avoir fait cesser les entrées illégales pendant plusieurs mois. Il a vivement critiqué la politique migratoire de l’ONU et ses programmes d’aide selon lesquels, toujours d’après lui, l’ONU finance des mouvements migratoires.
- Sécurité internationale et diplomatie : le président a revendiqué l’arrêt de sept conflits « interminables » grâce à des négociations américaines et a souligné ses efforts pour renforcer l’OTAN, assurant que de nombreux membres se sont engagés, à sa demande, à augmenter leurs dépenses de défense.
- Moyen‑Orient et Gaza : il a défendu ses initiatives pour obtenir un cessez‑le‑feu et le retour des otages, dénonçant toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien tant que les otages ne sont pas libérés.
- Iran et armes dangereuses : Trump a énoncé une ligne dure contre l’Iran et a déclaré avoir détruit des capacités d’enrichissement nucléaire lors d’une opération qu’il a qualifiée d’« opération Midnight Hammer ». Il a appelé à une action internationale pour empêcher la prolifération des armes biologiques et nucléaires, proposant une initiative de vérification assistée par intelligence artificielle.
- Énergie et climat : le président a critiqué les politiques « vertes » qu’il juge coûteuses et inefficaces, promouvant au contraire l’exploitation des énergies fossiles et la souveraineté énergétique nationale.
- Commerce : il a rappelé sa volonté d’utiliser les droits de douane pour protéger l’industrie américaine et défendre la souveraineté économique, évoquant des mesures de rétorsion contre des pays « non coopératifs ».
Critiques contre l’ONU et tonalité du discours
Tout au long de son allocution, M. Trump a alterné revendications de bilans et attaques contre l’Organisation des Nations unies. Il a raconté des anecdotes (téléprompteur déréglé, escalator) pour illustrer ce qu’il considère comme l’inefficacité et la corruption de l’institution. Il a invité les États membres prêts à agir en faveur d’une « vision » reposant sur frontières solides, sécurité et valeurs nationales.
Le discours, très axé sur la souveraineté et la critique des approches multilatérales traditionnelles, marque la volonté de l’administration américaine de remettre la priorité sur l’action unilatérale ou coordonnée hors des cadres internationaux classiques. Les propos avancés par le président reflètent son orientation politique et ses annonces restent à corroborer par des communiqués et actes officiels des institutions concernées.
Philippesont? Non — (contenu signé par le média).