Trump dévoile plan de paix pour Gaza à l’ONU : réactions mondiales

Donald Trump a présenté lundi, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, un plan de paix pour Gaza qui vise à mettre fin à deux années de conflit. L’initiative, détaillée devant plusieurs dirigeants arabes et musulmans, propose un cessez-le-feu permanent, la libération des otages, un retrait des forces israéliennes et un afflux massif d’aide humanitaire. Le projet propose également une nouvelle formule de gouvernance pour Gaza excluant le Hamas.

Les axes principaux du plan

Selon une source diplomatique citée lors de la présentation, le plan de Trump comprend :

  • Un cessez‑le‑feu permanent dans l’enclave de Gaza ;
  • La libération des otages détenus depuis le début des hostilités ;
  • Le retrait des forces israéliennes des zones concernées ;
  • Un important dispositif d’aide humanitaire destiné aux civils de Gaza ;
  • Une formule de gouvernance pour l’après‑guerre qui exclut le Hamas des responsabilités officielles.

Sur le plan diplomatique, Donald Trump a remercié Benyamin Netanyahou pour « avoir donné son accord au plan », une prise de position signalée lors de la présentation à New York.

Réactions internationales

La proposition américaine a déclenché une vague de réactions contrastées à l’échelle mondiale. Plusieurs capitales et personnalités ont salué l’effort, tout en appelant à la prudence sur sa mise en œuvre.

  • Autorité palestinienne : a salué des « efforts sincères et déterminés » et dit faire confiance à la capacité de Trump à trouver « un chemin vers la paix ».
  • Le Jihad islamique : a dénoncé le plan comme « une recette pour la poursuite de l’agression contre le peuple palestinien ».
  • France : Emmanuel Macron a salué « l’engagement » du président américain pour mettre fin à la guerre et obtenir la libération des otages, appelant Israël à s’engager sur cette base.
  • Espagne : le premier ministre Pedro Sánchez a encouragé la fin de la violence et l’accès immédiat de l’aide humanitaire.
  • Royaume‑Uni : le premier ministre Keir Starmer a déclaré soutenir fermement l’initiative américaine, en insistant sur la libération des otages et l’aide humanitaire.
  • Italie : a qualifié le projet « d’ambitieux », tandis que l’Allemagne a mis en garde contre le risque de gâcher cette occasion.
  • Anciens responsables et observateurs : Tony Blair a salué le plan comme « audacieux et intelligent », estimant qu’il offrait une chance de mettre fin au conflit.
  • Pays arabes et musulmans : Égypte, Jordanie, Arabie saoudite, Qatar, Émirats, Turquie, Indonésie et Pakistan ont publié un communiqué commun saluant le rôle des États‑Unis et exprimant leur volonté de s’engager pour finaliser et mettre en œuvre l’accord.

À l’ONU, le responsable humanitaire Tom Fletcher a estimé que le projet ouvrait « de nouvelles possibilités » pour l’acheminement de l’aide et que l’organisation était prête à travailler à sa mise en œuvre.

Enjeux et interrogations

Si le plan vise à répondre aux préoccupations israéliennes et à celles des pays du Moyen‑Orient, plusieurs questions demeurent : l’acceptation du texte par le Hamas — exclu du dispositif —, les modalités précises du retrait israélien, les garanties sur la sécurité et la distribution effective de l’aide humanitaire. De nombreux acteurs ont salué l’initiative tout en soulignant la nécessité d’un calendrier précis et de mécanismes de contrôle pour éviter une reprise des violences.

La présentation du plan par Donald Trump relance ainsi les débats internationaux sur l’avenir de Gaza et pose la question de la capacité des acteurs régionaux et internationaux à transformer une proposition diplomatique en un accord pérenne sur le terrain.

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