Xi Jinping renforce l’alliance anti-occidentale à Pékin

Le 1er septembre 2025, Pékin a accueilli une conférence rassemblant diverses puissances et mouvements qualifiés d’anti-occidentaux. Organisé sous l’égide de la Chine, ce sommet vise à solidifier une coalition politique et économique face aux États-Unis et à l’Union européenne.

Contexte et objectifs

À l’heure où Washington durcit sa stratégie de containment vis-à-vis de Pékin, la Chine a réuni à Pékin des représentants russes, iraniens, ainsi que des mouvements nationalistes d’Amérique latine et d’Afrique. L’objectif affiché est de coordonner une riposte commune aux sanctions occidentales et de promouvoir un nouvel ordre multipolaire, fondé sur la souveraineté nationale et le refus de l’« hégémonie occidentale ».

Acteurs principaux

  • Chine : orchestratrice du sommet, Pékin veut renforcer sa zone d’influence et développer des corridors d’échanges hors dollar.
  • Russie : Moscou recherche des partenariats énergétiques solides pour contourner les sanctions européennes.
  • Iran : Téhéran mise sur l’appui chinois pour relancer ses exportations de pétrole.
  • Mouvements nationalistes et populistes : quelques délégués venus d’Afrique et d’Amérique latine, séduits par un discours anti-mondialiste.

Enjeux géopolitiques

Pour la France et l’Union européenne, ce rapprochement inquiète : il confirme que la Chine mise sur l’affaiblissement de l’axe transatlantique. Les discussions à Pékin ont porté sur la création de mécanismes financiers alternatifs et sur le déploiement d’infrastructures communes en Asie et en Afrique, contournant les institutions occidentales comme le FMI ou la Banque mondiale.

Réactions en Europe

À Paris et à Berlin, les diplomates gardent un « œil attentif » sur ces annonces. Selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères français, « le renforcement de cette alliance pourrait fragiliser la stabilité régionale et compliquer les négociations à venir sur la sécurité européenne ». Bruxelles craint notamment une montée en puissance de l’influence militaire chinoise dans les eaux stratégiques de l’océan Indien.

Perspectives

À court terme, la conférence de Pékin ne devrait pas bouleverser immédiatement l’équilibre mondial. Mais sur le long terme, cet axe sino-russo-iranien pourrait redessiner les lignes de force et imposer aux pays européens une stratégie de realpolitik plus affirmée. Pour la France, proche de la région Nouvelle-Aquitaine, il s’agit de concilier défense des intérêts nationaux et maintien de partenariats commerciaux, tout en préservant la souveraineté et la sécurité du continent.

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