Lot‑et‑Garonne : 250 cigognes encerclent un agriculteur

Lot‑et‑Garonne — Une scène inhabituelle a surpris jeudi 11 septembre 2025 un ouvrier agricole du Duraquois : une nuée estimée à 250 cigognes blanches s’est rassemblée autour de son tracteur alors qu’il travaillait un champ fraîchement labouré.

Une halte migratoire spectaculaire

Selon l’association Objectif Duras, qui a diffusé les images, les oiseaux ont profité des insectes et des vers remontant à la surface après le labour. L’ouvrier, surpris par l’affluence, a contacté un photographe amateur pour immortaliser la scène. Les photographies montrent de nombreux échassiers posés au sol et en vol autour du véhicule agricole.

Estimation et localisation : le rassemblement a été observé dans le secteur du Duraquois. Les ornithologues amateurs présents sur place ont évalué le nombre d’oiseaux autour de 250. La colonie a ensuite été repérée dans d’autres communes proches, notamment Monteton, Allemans‑du‑Dropt et Saint‑Sernin.

Un couloir migratoire qui se décale vers les terres

Les cigognes blanches suivent traditionnellement un couloir côtier pour gagner l’Afrique en hiver. Ces dernières années, leur trajet semble cependant se déplacer progressivement vers l’intérieur des terres, conduisant à des haltes plus fréquentes en Lot‑et‑Garonne. Les spécialistes attribuent ce phénomène à des variations climatiques saisonnières et à la disponibilité de ressources alimentaires en façade rurale.

  • Date de l’événement : jeudi 11 septembre 2025.
  • Lieu : Duraquois, Lot‑et‑Garonne.
  • Nombre d’oiseaux : environ 250 cigognes blanches, estimation d’ornithologues amateurs.
  • Comportement : halte pour se nourrir d’insectes et de vers dans la terre retournée.

Pour l’agriculteur, l’expérience a été davantage une belle frayeur et un spectacle étonnant qu’une gêne réelle pour son activité. Les images prises sur place témoignent d’un moment rare, à la croisée de l’agriculture et des migrations naturelles.

Contexte local

La présence de grands rassemblements d’échassiers dans les champs n’est pas inédite, mais l’ampleur de celui-ci a interpellé les habitants et les passionnés d’ornithologie de la région. Les observations rapportées à Monteton, Allemans‑du‑Dropt et Saint‑Sernin confirment que cet épisode s’inscrit dans un mouvement plus large, lié au passage migratoire pré‑automnal.

Ce type d’observation attire l’attention sur les interactions entre pratiques agricoles et biodiversité, et rappelle l’importance des terrains ouverts pour la faune migratrice avant leur départ vers des zones d’hivernage plus chaudes.

Photographies : images publiées par Objectif Duras, crédit Gilbert Geffroy.

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